HISTORIQUE

En 2008, Suite aux menaces de déloger les exploitants artisanaux de la carrière Mutoshi à cause de l’obtention d’un permis d’exploitation minière par « Anvil Mining » une firme anglophone, un groupe de personnes a conclu qu’il était important et urgent de se réunir pour discuter sur l’avenir des creuseurs qui semblait être menacé par l’exploitant industriel en occurrence Anvil Mining ;l’opération n’a pas été de la ‘mer à boire’ du fait que l’Etat a en effet utilisé la force publique(la police) pour empêcher les artisanaux d’ accéder dans la concession citée ci-haut.

C’est ainsi que, sur la supervision de certains responsables de bonne volonté il a été décidé de mettre en place une organisation subdivisée en deux :

  • Un comité des négociants : composé en grande partie des patrons donateurs et certains acheteurs des minerais et donc d’une certaine classe moyenne des personnalités à revenue plus ou moins conséquent
  • un comité des creuseurs: constitué du reste de la population désireux ou obligé d’etre dépendant de l’exploitation artisanale vue les conditions de vie(précaires); ici on voit les transporteurs vélos, les manutentionnaires, les nettoyeurs des produits et les creuseurs au sens large du terme.

Du fait que ce dernier comité englobait un nombre très important des exploitants, un sous-comité de douze membres y a été aussi créé.

 Au final un groupe de dix-huit personnes avait été constitué pour ainsi essayer de défendre l’intérêt des exploitants artisanaux dans ce contré et ceci a été un vrai casse-tête pendant cette période avant de parvenir enfin à imposer le droit de la population exploitante.

En 2014, avec une organisation plus ou moins poussée, une coopérative a été créé afin de répondre aux exigences du code minier de l’Etat congolais qui stipule qu’il est obligatoire à toute exploitant artisanal d’appartenir à au moins une coopérative s’il voudrait être reconnu officiellement.

Pourquoi une coopérative?

La nécessité de constituer une coopérative se résume en trois point essentiels:

  • Considérant plusieurs problèmes ou conséquences subis par les creuseurs « sans identités » ; ces conséquences sont dues au fait que la loi congolaise ne reconnait pas les creuseurs solitaires, d’où le besoin de se regrouper en coopérative
  • Convaincus que l’exploitation minière artisanale constitue une source importante des revenues pour créer une classe moyenne
  • La nécessité de réunir nos efforts en vue d’améliorer la qualité de notre production et de bien-être de chacun de nous.